Errance sans retour

By | 5 novembre 2018

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 Long métrage documentaire (2020) – lancé partout au Québec (Canada) le 26 février 2021



Pour toutes infos ou louer le film, voir le site officiel du film 


SYNOPSIS

En quelques mois, le camp de réfugiés de Kutupalong est devenu le plus peuplé au monde. Loin des regards, près de 700 000 personnes issues de la minorité musulmane rohingya ont fui le Myanmar (ex-Birmanie) en 2017 pour échapper à un génocide et chercher l’asile au Bangladesh. Aujourd’hui prisonniers d’une crise humanitaire majeure et pourtant peu médiatisée, Kalam, Mohammad, Montas et d’autres exilés veulent faire entendre leur voix. Entre poésie et cauchemars, distribution alimentaire et parties de soccer, ils témoignent de leurs réalités et des fantômes du passé. Autour d’eux, le spectre de l’errance, de l’attente, de la disparition. Dans ce labyrinthe d’abris de fortune, presque hors du temps et de l’espace, est-il encore possible d’exister ?

BANDE-ANNONCE

 

© Renaud Philippe

MISE EN CONTEXTE

Minorité musulmane de la Birmanie (maintenant le Myanmar), les Rohingyas sont persécutés depuis des dizaines d’années. Ce n’est toutefois qu’en 2017 que le sort de ce peuple a été dévoilé dans les médias d’ici. En effet, le 25 août 2017, les forces de sécurité birmanes lançaient une vaste opération militaire contre les Rohingyas dans l’État de Rakhine, dans l’ouest du pays. Dans les jours qui ont suivi, une marée de réfugiés débarquait au Bangladesh : jusqu’à 50 000 personnes en une seule journée.

Depuis, plusieurs exilés rapportent les horreurs qu’ils ont vécues en Birmanie : violences sexuelles, torture, incendies de villages entiers, assassinats des membres de leurs familles. En août 2018, soit deux ans après le début des massacres à grande échelle, une commission d’enquête des Nations unies (ONU) accusait les chefs de l’armée birmane de génocide, de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre.

© Renaud Philippe

À ce jour, ces atrocités ont forcé l’exode de plus de 700 000 Rohingyas vers le Bangladesh. Au sud du pays, plusieurs camps de réfugiés se sont formés. Situé dans le district de Cox’Bazar, le camp de Kutupalong est le plus important d’entre eux. Il accueille à lui seul plus de 600 000 réfugiés.

LES ORIGINES DU PROJET

C’est suite à une bouleversante publication Facebook du photographe documentaire Renaud Philippe, depuis le camp de réfugiés rohingyas  de Kutupalong en février 2018, que l’équipe de MÖ FILMS a pris conscience de l’ampleur de cette crise humanitaire majeure si peu médiatisée.  Puis, en octobre 2018, suite à une campagne de socio-financement, le réalisateur Olivier Higgins s’est rendu sur place avec le photographe Renaud Philippe afin de tourner les images de ce film. Par la suite, les réalisateurs Olivier Higgins et Mélanie Carrier ont travaillé pendant près de deux ans sur la réalisation de ce long métrage documentaire, le travail de traduction étant particulièrement ardu.

La première mondiale du film Errance sans retour a lieu en septembre 2020 dans le cadre du Festival de cinéma de la ville de Québec. Le film sera aussi diffusé dans plusieurs festivals à travers le monde et connaîtra sa sortie en salles de cinéma au Québec en janvier 2021. L’exposition multidisciplinaire Errance sans retour, conçue et produite par MÖ FILMS et présentant le travail de plusieurs artistes, est présentée gratuitement au Musée national des beaux-arts du Québec du 31 janvier 2020 au 24 janvier 2021.

 

PARTENAIRES

Le tournage de ce film a pu se réaliser grâce à la généreuse contribution de citoyennes et de citoyens lors de notre campagne de socio-financement sur KissKissBankBank en mai – juin 2018. Il est également supporté en postproduction par le Conseil des arts et des lettres du Québec, par le Conseil des arts du Canada et par le Fonds MELS

 

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