En 2018, les réalisateurs et producteurs Mélanie Carrier et Olivier Higgins ont reçu l’appui de plusieurs partenaires pour développer leur long métrage documentaire Ce que le monde porte en soi. Parmi eux, on compte la SODEC, le Conseil des arts du Canada, le Conseil des arts et des lettres du Québec ainsi que la Ville de Québec dans le cadre de sa sa mesure d’aide au démarrage de productions cinématographiques. Ce film documentera la première année d’école d’enfants issus de milieux fort contrastés, aux quatre coins du monde.
SYNOPSIS
C’est la rentrée des classes dans quatre écoles, sur quatre continents. Dans les hauteurs himalayennes comme dans la mégalopole de Mexico, dans une campagne d’Afrique du Sud comme dans un quartier multiethnique de Montréal. Une première marche vers l’école ou un premier autobus, une première récréation et un premier goûter avec des enfants que l’on ne connaît pas. Puis s’installent une routine, des règles et de la discipline, des devoirs à la maison, des fous rires dans le corridor. Des débordements et une première réprimande, des victoires et des déceptions, des examens et enfin, enfin, les vacances… Ce que le monde porte en soi nous entraîne dans le quotidien et l’univers de quatre enfants issus de milieux fort contrastés, qui vivent, chacun à leur façon, leur première année d’école. Cette année charnière où le monde de la lecture et de l’écriture s’ouvrent à nous. Cette année remplie de promesses et de désillusions. Que ce soit à la maison dans l’intimité familiale, à l’école dans le silence d’un exercice de mathématiques ou encore sur le chemin du retour, ce film porte un regard à la fois sensible et réfléchi sur notre rapport à l’éducation, et par le fait même sur notre façon de voir le monde.